lundi 11 juillet 2016

appel aux botanistes !

Au cours de nos randonnées, nous avons rencontré beaucoup de fleurs. J'en ai reconnu quelques unes (sans certitudes) d'autres m'étaient vraiment inconnues. 
Sur place, je n'ai pas pu trouver de botanistes.

S.V. P. un petit coup de main pour infirmer, confirmer et complèter mon herbier photographique.
J'enverrai les résultats aux étudiants.

En bas de page, dans la partie "enregistrez un commentaire" notez le n° de la fleur puis votre détermination. Merci.



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samedi 9 juillet 2016

Mes autres voyages


Formation à la randonnée 2015 :

Kirghizstan2015.blogspot.fr


Autres voyages en Russie et Asie centrale:

pierjo-siberie.blogspot.fr

pierjo-Kazakhstan.blogspot.fr

jeudi 7 juillet 2016

Formation des étudiants francophones

Cette formation a été demandée par l'ONG Kighiz-Asia qui organise, parmi d'autres activités de développement, des séjours de randonnée an montagne, à pied ou a cheval.
Depuis 2011, sont formés chaque année une dizaine d'étudiants francophones ou anglophones qui guideront les touristes.
La formation que je leur dispense porte essentiellement sur la cartographie et l'orientation - la gestion de groupe - la sécurité et sur l'interprétation du milieu naturel.
La partie plus culturelle et historique est dispensée par des intervenants locaux.

Je suis arrivé à Bishkek la capitale le 21 juin au matin. Le soir même, je rencontre les étudiants de la 4° promotion. Ils sont au nombre de 8, deux ayant renoncé après les toutes premières séquences de formation. Il y a 7 filles et 1 garçon âgés de 17 à 24 ans. Certaines ont déjà une petite pratique de la montagne et de la randonnée. Elles sont plutôt d'origine urbaine, mais quelques unes viennent de petites villages éloignés, habitant la ville pendant les temps des études. Elles sont en 2° ou 3°année de français. la communication est donc relativement facile sauf bien sûr pour les termes techniques. 2 sont anglophones et la traduction se fait par les autres...

Nous sommes installés dans le nouveau bâtiment de l'association, en service depuis l'été dernier. Il sert de lieu d'accueil et d'hébergement (arrivée - départ) pour les touristes qui partent en trek. Ceux-ci peuvent donc échanger avec les futurs guides et prendre connaissance de leur formation. C'est le lieu où je revois avec grand plaisir  les étudiants des années précédentes qui travaillent maintenant régulièrement pour l'association.

Je loge sur place et suis bien installé. je prends mes repas tantôt sur place, tantôt dans une cafétéria proche avec un des membres de l'association qui me guide dans le choix des plats !



Ce jeudi, malgré le temps incertain (une petite fenêtre d'amélioration est prévue de 10h à 16h), nous sommes partis en randonnée dans le parc national d'Ala- Archa où j'étais venu avec la promotion précédente.
Objectif : ise en pratique des éléments vus en salle: orientation de la carte, repère visuels, direction de marche, vérification de l'équipement...





L'itinéraire s'avère très différent de celui de l'année passée: végétation herbacée luxuriante  qui obstrue la vague trace  que nous devons suivre. C'est une bonne expérience car nous devons nous passer de celle-ci  et naviguer de points de repères en points de repères et utiliser carte et boussole. Il y a beaucoup de fleurs  dont certaines ont une taille beaucoup plus importante que chez nous : les ancolies par exemple (couleur aussi).








Au bout d'une heure, nous sommes trempés jusqu'à la taille. Arrivés vers 2300m, je fais installer le pique-nique à un endroit à l'abri du vent sur des rochers car le soleil s'est caché et le vent se lève. Petite discussion sur ce choix: vaut-il mieux choisi  une installation bien à plat ou une installation à l'abri du vent ? Cette deuxième option est choisie. Certaines étudiantes ont des petites chaussures et ont les pieds mouillés et gelés.





Il est 14h et nous avons prévu un retour pour 16h au minibus. Nous avons 30 minutes devant nous: allons-nous faire l'expérience de traversée de torrent ? Compte-tenu des conditions, je décide de redescendre. D'ailleurs, il se met à pleuvoir et et le vent se rafraîchit encore!



Profitant de la protection de notre abri, je fais encore une observation de comparaison carte/terrain: zones de rochers courbes de niveau...
Nous redescendons.




Dans le bus, au bout d'1/4 d'heure, beaucoup sommeillent. Nous retrouvons la pollution et les embouteillages classiques de Bishkek.

Les jours suivant, nous travaillons sur la préparation de notre expédition de la semaine prochaine. Nous devons passer par deux cols à 3600m. Ce sera une belle expérience. Nous attendons cependant les informations de Nurlan (étudiant de 2011) qui doit y passer à chheval avec un groupe.
Etablissement du plan de marche  puis préparation du ravitaillement et du matériel collectif.

Le lendemain matin, j'apprends par Nurlan qui rentre de circuit que notre projet tombe à l'eau: les cols sont trop enneigés: même à cheval, il a du faire demi-tour...
Il faut se rabattre sur un autre parcours dont la préparation va être bâclée et dont le départ va être reculé pour des problèmes de transport...Au demeurant c'est un bel itinéraire que je connais pour l'avoir parcouru  à cheval il y a deux ans.





Après les achats de légumes frais à Tokmok, nous nous arrêtons à la tour de Buran, ancien minaret du X°s situé sur la route de la Soie. Reconstruit en 1970. Première séance d'animation pour les étudiants qui doivent en faire la présentation





Puis nous nous engageons plus dans   la vallée de Jam où le bus nous laisse à un emplacement de camping de rêve ! Ici les gens appellent ce lieu "le champ du peuplier" en effet cet arbre de grande taille marque le paysage de trés loin.





Pour tous, c'est la première installation d'un bivouac. Chaque action est menée de façon à ce que la mémorisation en soit bien faite: montage des entes, tente cuisine, lieux d'aisance...Ils auront ainsi 3 bivouacs à installer . C'est aussi pour moi un moment d'observation pendant lequel je peux mesurer les capacités d'initiative et de participation de chacun.



Nous sommes en terrain inconnu et 3 étudiants  essaient e nous situer sur la carte et de prévoir la direction à prendre pour demain alors que trois autres se chargent de préparer le repas.
Au cours de la soirée, je découvre un jeu de cartes français "le loup garou" trés intéressant. le connaissez-vous,


La nuit a été bonne et le rangement se fait dans de bonnes conditions. Les chevaux sont arrivés hier soir et ce matin on apprend à faire le chargement et équilibrer les bâts. 
Les premiers kilomètres sur la piste pastorale se font allègrement, mais progressivement, le dénivelé se fait sentir et je suis obligé de rappeler les règles de conduite: surveiller les plus lents, faire des pauses régulières, etc. moi-même à 2000m, j'ai eu besoin de ralentir mon rythme!

Cependant, le mauvais temps annoncé (seule journée de la semaine !) arrive: la pluie et le vent se déchaînent: on retarde la pause pique-nique, d'autant plus que les chevaux sont loin avec le ravitaillement ! Je suggère de répartir à l'avenir le pique-nique dans les sacs individuels de façon à ne pas être tributaires du cavalier et de ses chevaux.. Enfin, tout s'arrange: les chevaux sont récupérés, un petit rayon de soleil se montre, le vent se calme. A quelque distance, on peut apercevoir les 4000 enneigés qui brillent sous le soleil.

Vers 17h, nous arrivons au camp de yourtes où nous faisons étape ce soir. Je vais saluer la famille que je connais pour y avoir été reçu à mon dernier passage : elle s'est agrandie: un petit de 18 mois commence à trottiner au milieu des chevaux. Leur accueil est est toujours aussi chaleureux: nous sommes reçus à 8 sous la yourte pour le thé et le partage du pain.
Chiffres de la journée: dénivelé+ 1199m, distance: 20,600 km.



Bien que le soleil ne soit pas encore visible, on peut s'attendre à une belle journée: le vent a tourné et l'ai est plus vif (nous sommes à 2300 m). Au loin, les sommets sont éclatants sous le soleil.
Le rangement est assez rapide (le rythme se prend) et nous démarrons dans de bonnes conditions. 300m/h. et nous sommes à l'entré d'un grand plateau de pâturages. Superbe terrain de ski nordique !




Le pique-nique se fait à l'entrée su canyon. On peut même faire un brin de sieste au soleil.


Puis s'amorce la descente de la rivière, tantôt les pieds dans l'eau, tantôt dans les grandes herbes. Malgré la pénibilité de cette progression, nous sommes subjugués par le cadre: falaises ocres, ciel bleu, fleurs de taille surprenante. Chaque méandre est une surprise de couleurs et de formes.






A la sortie d'une courbe de la rivière, nous trouvons une cabane en brique de pisé, inattendue à cet endroit isolé dont l'accés est plutôt sportif ! de plus, surprise : un homme est là, souriant qui nous offre le pain de la bienvenue ! J'apprends qu'il est là pour surveiller des troupeaux qui pâturent ans la partie supérieure.





Enfin, à la confluence avec autre rivière, nous trouvons le lieu de camp idéal : bien situé par rapport au soleil couchant et levant, eau à proximité, en surplomb des rivières...
Chiffres de la journée : dénivelé+ 325m; dénivelé- 702m; distance 14 km; 24 traversées de rivière.




Cette dernière nuit a été fraîche, car nous sommes installés entre deux torrents au fort débit.
dans l'axe de la vallée, orientée est - ouest, le soleil éclaire progressivement les sommets.




Nous avions prévu de lever le camp assez tôt afin d'éviter au maximum la grosse chaleur, mais les opérations de rangement sont moins rapides que prévu et nous perdons du temps ..!
Après une dernière traversée de rivière (fraîche ce matin), nous élevons le long des pentes de sable rouge. La fatigue commence à apparaître pour certaines et je dois répéter les consignes de marche au leader. Les pieds sont douloureux et elles quittent leurs chaussures de marche pour des chaussures légères vraiment inadaptées. Je suis aussi amené à demander que l'on se répartisse le contenu des sacs pour alléger les marcheuses...cela les soulagera temporairement. Les chevaux sont loin et ainsi inutiles : ce serait pourtant la seule solution de secours dans ce cas. On en tirera les leçons au bilan.




En fin de matinée, nous trouvons la piste pastorale qui nous conduira jusqu'à la route principale, point de rendez-vous avec le minibus.






Cette dernière demi-journée a été sans doute la plus difficile de cet itinéraire : chevaux et pique-nique loin devant une fois de plus, soleil, cumul de fatigue, nous tournons le dos au paysage...
Mais quelle chance, le bus a pu accéder sur cette mauvaise piste et nous évitera encore 5 km !

Les chiffres de la journée :
Dénivelé+ 1210m; dénivelé- 1247m; distance 14,500km.

Les dernières séances de travail sont consacrées au bilan avec des reprises sur les points saillants : gestion du groupe de marche; sécurité : veiller à la présence proches de chevaux, le téléphone étant inutile; rappel des sujets plus culturels : patrimoine, flore, faune.

Traditionnellement, un repas regroupe tout le monde avant mon départ et je dois faire un petit discours de conclusions. C'est avec beaucoup d'émotion que je me suis plié à la coutume, rappelant l'importance de l'enracinement dans le milieu naturel que nous devons  préserver à tout prix ainsi que celle des rencontres et échanges interculturels favorisés par le tourisme. A ce sujet, j'ai insisté sur l'importance de la maîtrise qu'ils doivent avoir de leur propre développement touristique. 





Pour découvrir Kirghiz Asia, allez voir :

www.kirghizasia.com